Communiqué du centre Analytika | Composition des tampons d'hygiène

Interpellé par le bien-fondé de la pétition citoyenne initiée par Mélanie Doerflinger, réclamant la lisibilité sur l'emballage des composants chimiques utilisés dans les tampons d'hygiène féminine intime, le centre indépendant Analytika a pris l'initiative de procéder dès le mois d'août 2015 au dépistage systématique GC/MS des composants chimiques organiques de formulation sur plusieurs marques de tampons d'hygiène féminine du commerce.
Puisse le soutien scientifique apporté par notre rapport analytique du 20-08-2015 attestant de la présence de 20 à 30 composants chimiques organiques différents dans la formulation des marques étudiées (TAMPAX®, NETT®, et CASINO®) inciter les autorités à modifier rapidement la réglementation actuelle, manifestement inappropriée : fabrication et mise sur le marché des tampons d'hygiène intime doivent obéir aux mêmes règles que les produits cosmétiques, eux aussi destinés à rester en contact prolongé avec la peau ou les muqueuses.
Pour mémoire, les cas de SCT (Syndrome Choc Toxique ou infection à staphylocoque doré) ou autres allergies que le corps médical associe à l'utilisation des tampons semblent en constante augmentation dans le monde.
Il est donc dorénavant légitime de considérer inacceptable que la réglementation régissant la fabrication des tampons se limite à celle applicable à l'industrie du papier (cf. Note 2), et que les fabricants de ces articles d'hygiène féminine intime ne soient par conséquent tenus de fournir aucune information relative à la composition chimique de formulation aux utilisatrices de leurs produits, alors que chacune les utilise de 11.000 à 16.000 fois dans sa vie.
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Rom (mercredi, 13 janvier 2016 21:33)
La présence de glyphosate, herbicide breveté par Monsanto et composant du Roundup, a d'ailleurs été confirmée dans les serviettes et tampons...
Pauvre de nous.
Un immense merci à toute l'équipe d'Analytika, une longue et riche continuation.