20-08-2015
Suscitée par la pertinence de la pétition citoyenne lancée par Mélanie Doerflinger, le centre indépendant Analytika a pris l'initiative de procéder au dépistage systématique GC/MS des composants chimiques organiques présents dans plusieurs marques de tampons d'hygiène féminine.
Notre rapport analytique ci-dessous révèle la présence de 20 à 30 molécules chimiques organiques de formulation (nombre variable selon les fabricants : TAMPAX®, NETT®, et
CASINO®) qui ne sont pas mentionnées sur l'emballage des tampons d'hygiène.
Réalisé à la demande de Dream Way Productions, le dépistage systématique GC/MS (rapport analytique ci-dessous) révèle la présence de plusieurs composés organiques préoccupants dans la formulation des tampons d'hygiène, en particulier :
Alors que les tampons d'hygiène féminine demeurent en contact prolongé avec la peau et les muqueuses, et que chaque femme les utilisera entre 11.000 et 16.000 fois dans sa vie, leur étiquetage actuel ne mentionne aucune des nombreuses molécules de formulation mises en évidence par nos investigations.
La réglementation européenne actuellement en vigueur pour les tampons hygiéniques est celle qui régit la fabrication du simple papier, ce qui autorise les fabricants à cette aberrante forme de mise sur le marché, manifestement inappropriée et probablement pas étrangère au fait que les cas de SCT (Syndrome Choc Toxique ou infection à staphylocoque doré) et d'allergies que le corps médical associe à l'utilisation des tampons semblent en constante augmentation dans le monde.
Il est donc légitime de considérer cette réglementation comme inacceptable et d'en exiger la révision : fabrication et mise sur le marché des tampons d'hygiène intime doivent obéir aux mêmes règles que les produits cosmétiques, eux aussi destinés à rester en contact prolongé avec la peau ou les muqueuses.
Communiqué du centre Analytika | Investigations à propos de la formulation des tampons d'hygiène
Suite à la diffusion dans l'émission de France 5 'Le Monde En Face' ce mardi 25.04.2017, du reportage 'Tampon, notre ennemi intime', le centre Analytika a souhaité saluer le travail d'enquête mené par les journalistes Audrey Gloaguen et Victoria Kopiloff pour Dreamway Productions.
Initialement interpellé en 2015 par la pétition citoyenne initiée par Mélanie Doerflinger, réclamant la lisibilité sur
l'emballage des composants chimiques utilisés dans les tampons d'hygiène féminine intime, le centre indépendant Analytika a pris l'initiative de procéder dès le mois d'août
2015 à la mise en évidence des nombreux composants chimiques organiques entrant dans la formulation de diverses marques de tampons du commerce.
Nous souhaitons que la mise en lumière de ces pratiques industrielles et le danger ainsi exercé sur les utilisatrices de ces tampons fasse l'objet d'une véritable étude d'impact sanitaire et que les autorités modifient rapidement la réglementation actuelle, manifestement inappropriée : fabrication et mise sur le marché des tampons d'hygiène intime doivent obéir aux mêmes règles que les produits cosmétiques, eux aussi destinés à rester en contact prolongé avec la peau ou les muqueuses.
Le Monde | Article de Jeanne Cavelier
Un documentaire diffusé mardi sur France 5 a donné la parole à des femmes victimes d’un choc toxique.
« Je me sens lourde et fatiguée... (...) J’ai comme l’impression d’avoir été ouverte sur tout le ventre, et que tous mes organes vont tomber à chaque fois que je fais un pas. »
Le documentaire Tampon, notre ennemi intime, qui a été diffusé mardi 25 avril sur France 5, s’ouvre sur le témoignage de Margaux, qui a « frôlé la mort ». Il y a trois ans, l’infirmière de 23 ans a été victime d’un syndrome du choc toxique (SCT), provoqué par l’utilisation d’un tampon hygiénique.
Épuisement brutal, forte fièvre, vomissements... Justine a souffert des mêmes symptômes. Psychanalyste de 26 ans, elle a raconté à la réalisatrice Audrey Gloaguen vivre « dans l’angoisse d’une récidive ». Perte de cheveux, problèmes cardiaques... La jeune femme garde de graves séquelles de son infection.
Aux États-Unis, Lauren Wasser, une mannequin de 24 ans, qui a porté plainte contre une marque de tampons, a dû quant à elle être amputée d’une jambe après avoir fait un choc toxique. Cette maladie avait disparu. Son retour, lié à l’utilisation de tampons, soulève des interrogations.
Europe 1 | Article de Gaétan Supertino
Dans un documentaire inédit diffusé mardi soir que nous avons pu regarder, France 5 révèle des études alarmantes sur la composition des tampons hygiéniques.
La réalisatrice, Audrey Gloaguen, voulait "pallier un manque cruel d’informations et évaluer le taux de dangerosité afin d’inciter les autorités à prendre des mesures". France 5 diffuse mardi à 20h50 un documentaire inédit sur les tampons hygiéniques. Aujourd’hui, aucune loi ni réglementation n’oblige les fabricants de tampons à communiquer les composants de leurs produits.
Aucune étude scientifique d'ampleur évaluant directement le risque de ces composants sur la santé des consommatrices n’a jamais été réalisée non plus. Les journalistes auteurs de ce document ont donc sondé des lanceurs d’alerte et des scientifiques pour en savoir un peu plus. Et le résultat de leur enquête, qu'Europe 1 a pu regarder, fait froid dans le dos.
Communiqué de presse du centre Analytika - Composition chimique des tampons d'hygiène
Désireux d'apporter son soutien scientifique à la pétition citoyenne lancée par Mélanie Doerflinger pour demander aux fabricants de tampons d'hygiène féminine d'afficher la composition détaillée de leurs produits, le centre indépendant Analytika a pris l'initiative de conduire ses propres analyses par dépistage systématique GC/MS de la composition chimique organique sur plusieurs marques de tampons d'hygiène féminine intime.
Notre rapport analytique publié dès le 20-08-2015 atteste de la présence d'environ 20 à 30 composants chimiques organiques différents dans la formulation de chacune des marques de tampons étudiées.
Souhaitons que la récente publication du N° 513 (Mars 2016) du magazine 60 millions de consommateurs participe aussi à faire sortir les autorités de leur torpeur et les fabricants de leur silence, en réponse à la légitime demande des 253.000+ signataires de la pétition : Rendre visible la composition des Tampons
Communiqué du centre Analytika | Composition des tampons d'hygiène
Interpellé par le bien-fondé de la pétition citoyenne initiée par Mélanie Doerflinger, réclamant la lisibilité sur l'emballage des composants chimiques utilisés dans les tampons d'hygiène féminine intime, le centre indépendant Analytika a pris l'initiative de procéder dès le mois d'août 2015 au dépistage systématique GC/MS des composants chimiques organiques de formulation sur plusieurs marques de tampons d'hygiène féminine du commerce.
Puisse le soutien scientifique apporté par notre rapport analytique du 20-08-2015 attestant de la présence de 20 à 30 composants chimiques organiques différents dans la formulation des marques étudiées (TAMPAX®, NETT®, et CASINO®) inciter les autorités à modifier rapidement la réglementation actuelle, manifestement inappropriée : fabrication et mise sur le marché des tampons d'hygiène intime doivent obéir aux mêmes règles que les produits cosmétiques, eux aussi destinés à rester en contact prolongé avec la peau ou les muqueuses.